EN PRATIQUE
Tous les dimanches à 15h30 au château de Blandy-les-Tours
Spectacle gratuit une fois acquitté le prix d'entrée à la visite du site.
Sur réservation et dans la limite des places disponibles.
Les places sont à retirer une demi-heure avant le début du spectacle. Les places non retirées 10 minutes avant le spectacle sont remises à la disposition des personnes n'ayant pas réservées, en attente sur place.
Renseignements / réservation :
01 60 59 17 80
Dimanche 8 juin
DIDIER LOCKWOOD, THOMAS ENHCO QUARTET - JAZZ
Virtuose du violon jazz et star de l'instrument, Didier Lockwood s'inscrit dans la lignée prestigieuse des Stéphane Grappelli et Jean-Luc Ponty. Musicien précoce comme en témoigne sa présence au sein du groupe Magma au milieu des années 1970 et fort d'un récent hommage à son maître Grappelli, Lockwood s'emploie par ailleurs activement à transmettre la flamme auprès de jeunes générations. Ce dont témoigne sa participation au quartet du très brillant violoniste et pianiste Thomas Enhco. Formation où s'affichent aussi le trompettiste David Enhco (frère de ce dernier), le contrebassiste Zacharie Abraham et le batteur Nicolas Charlier. Tous musiciens d'une réjouissante maturité compte tenu de leur âge - aucun d'entre eux n'a encore dépassé les 20 ans !
Dimanche 15 juin
FLAC QUARTET - JAZZ
Issus du Centre de Musique Didier Lockwood de Dammarie-les-Lys, les musiciens du Flac quartet témoignent de la pugnacité de la jeune scène jazz actuelle. Avec Eric Willoth comme pilier rythmique à la contrebasse, les pulsations de Jérémy Lainé à la batterie, les envolées lyriques soutenues de Benjamin Flandi au saxophone et les stimulations intenses de Richard Addéo au piano, cette formation affiche un goût prononcé pour la tradition hard bop. Nos gaillards alternent ainsi avec bonheur reprises de standards, improvisations et compositions personnelles avec une belle maîtrise et une incontestable maturité.
En partenariat avec Le Centre des Musiques Didier Lockwood.
Samedi 21 et dimanche 22 juin
LA PEAU D'ÉLISA PAR LA COMPAGNIE PROMÉTHÉE
"Je sentais un souffle dans mon oreille. Je ne peux pas vous dire ce que ça me faisait." Une comédienne et un cheval interprètent ce texte de la dramaturge Carole Fréchette. Pendant toute la durée du spectacle, Elisa - interprétée par Johan Daisme - se raconte. Elle parle à un jeune homme qui ne lui répond pas car il est absent. Du coup c'est au cheval qu'elle s'adresse et avec lequel elle tisse tout au long de ce spectacle une relation étrange faite de tendresse, de complicité. Elle lui glisse des mots à l'oreille et tandis que le récit progresse, l'animal devient à la fois son compagnon de route, le réceptacle de ses désirs, de ses rêves, de ses inquiétudes et de ses espoirs, l'image poétique d'un amant.
Dimanche 29 juin
PHILIPPE BECK ET FRANÇOISE LEBRUN
Merlin l'enchanteur hanterait-il les tours du château de Blandy ? Le poète Philippe Beck poursuit ses investigations. Mais il n'est pas tant un Sherlock Holmes des contes et légendes qu'un ravisseur de nos traditions. Il s'empare du passé pour le réinventer dans un contexte contemporain. C'est dans l'air qui nous entoure, celui que nous respirons tous les jours qu'il capte avec ses antennes une tradition toujours vive. Les frères Grimm, Jean de La Fontaine, la matière de Bretagne sont ainsi mis à profit sous une lumière nouvelle. La comédienne Françoise Lebrun prête sa voix et sa présence uniques à cet exercice consistant à faire entendre dans l'espace les mots du poète.
Philippe Beck est poète en résidence au château de Blandy-les-Tours, en partenariat avec le Conseil régional d'Ile-de-France.
Dimanche 6 juillet
ENSEMBLE ALTA
Se consacrant exclusivement à la musique du Moyen Âge, l'ensemble Alta est un trio privilégiant les instruments à vent. Il se compose de Pierre Boragno (à la bombarde, cornemuse, flûte à trois trous et tambour et flûtes à bec) ; de Gilles Rapin (à la trompette à coulisse et au cornet) et de Michèle Vandenbrouque (aux chalémies et douçaine). Accueillis en tant que solistes dans de nombreuses formations consacrées aux musiques anciennes, renaissance ou baroque, ce trio a notamment travaillé avec l'ensemble Alla Francesca. Parmi les compositeurs du Moyen Âge, le trio privilégie tout particulièrement ceux des XIVème et XVème siècles.
Dimanche 13 juillet
WOODS PAR LE CONCERT IMPROMPTU
Le bruit du vent dans les arbres a de tout temps précédé cet autre bruit d'air que fait le souffle dans le bois d'une flûte. Spectacle musical et chorégraphique, Woods joue ainsi de cette relation ancienne entre le bois et le son ; entre l'art, invention de l'homme, et la nature. Tel est le projet imaginé par le Concert impromptu, l'ensemble Tétraflûtes de Genève, le compositeur Jean-Michel Bossini et la danseuse et chorégraphe Marie-Françoise Garcia. Tissant des sensations en relation avec la forêt et ses entremêlements de branches, le spectacle met en oeuvre un choeur de flûtes, de flûtes chinoises, d'appeaux dans un dialogue enjoué avec les anches du Concert impromptu et les mouvements de la danse sur des musiques de Steve Reich, Sofia Gubaïdulina ou Antonio Vivaldi.
Dimanche 20 juillet
LES ILLUMINÉS
Les miroirs ne se contentent pas de reproduire la réalité, ils la déforment et surtout la découpent, la font apparaître et disparaître comme si une faille s'immisçait dans notre perception du monde remettant en question sa stabilité. Equipés de miroirs en plexiglas, les danseurs de la compagnie Migrateurs Transatlantiques, s'amusent ainsi à transformer l'espace tantôt en le démultipliant ou en l'escamotant. Il s'ensuit un jeu de cache-cache aux reflets féeriques jouant avec l'ombre et la lumière, reconstruisant et déconstruisant l'espace environnant comme si tout d'un coup le château de Blandy était devenu la proie de quelque enchantement mystérieux. Un spectacle conçu et chorégraphié par Jany Jérémie dans le cadre d'une série de projets intitulés Villes mouvementés.
Dimanche 27 juillet
PARADE
Jean Cocteau a imaginé Parade comme une déambulation autour d'un théâtre forain. Mais très vite avec le concours d'Erik Satie, Picasso, Diaghilev et Massine ce ballet prend une tournure des plus folles, sorte de collage délirant d'éléments disparates aussi drôles que loufoques. La chorégraphe Janny Jérémie et ses partenaires de la compagnie Migrateurs Transatlantique s'emparent avec délices de cette oeuvre amusante pour la présenter en extérieur. Grâce à des costumes originaux, les danseurs se transforment en véritables corps sonores. Ce sont leurs mouvements qui produisent le son diffusé par des enceintes dans l'espace. Adaptée par Pierre Sauvageot la musique de Satie trouve ainsi d'ingénieux interprètes évoquant au passage la figure et le rire inoubliables de Joséphine Baker.